Le 13 janvier 2015, j’ai eu l’immense chance de me retrouver au théâtre HKT48 à Fukuoka pour assister au stage Pajama Drive de la Team Himawarigumi (un mélange de toutes les HKT).
Le compte rendu qui suit expliquera l’obtention du ticket jusqu’à ma sortie du théâtre et bien sûr mon avis globale.
Comme vous le savez, obtenir un ticket pour assister à une performance dans une théâtre 48 est extrêmement difficile. De par le nombre de personnes voulant assister au concert et de par la taille très réduit des théâtres (la salle HKT dispose maximum de 300 places). Avec mon compte sur le ticket-center, j’ai fait une demande « Enpou » (pour les personnes résidant en dehors de la préfecture de la ville où se trouve le théâtre) un peu plus d’une semaine avant le concert, qui était ma seule chance d’y accéder (bon oui y’a le Ippan, mais le délai est beaucoup trop court). Quelques jours après j’étais stupéfait en lisant le mail qui confirmait que j’aurai ma place dans la salle le 13 janvier… Heureusement il restait 2/3 jours avant mon départ j’ai donc eu le temps de réserver l’avion et un hôtel. Car non, Fukuoka n’était pas du tout prévu car jamais j’aurais pensé gagner un jour !
Le théâtre HKT48 est situé dans un grand centre commercial à Fukuoka, le Hawks Town Mall. Connaissant déjà sa position via un précédent voyage, je suis arrivé à 17h à l’entrée du théâtre (pour un début de concert à 18h30) pour avoir le temps de découvrir le lobby et acheter quelques goods.
Déjà devant l’entrée s’amassaient pas mal de wota faisant la queue devant une personne du staff. Je découvre qu’il faut montrer l’écran de confirmation du ticket-center comme quoi j’avais gagné, pour pouvoir entrer dans le lobby. Sans ça, on entre pas, même dans le lobby.
Dès la porte passée, je dois passer par la case sécurité… Deux gardes sont là pour vérifier le contenu de mon sac et me faire passer sous le détecteur à métaux. Ensuite, on me conduit directement à la caisse, où je pourrais retirer mon billet. Je remontre mon écran de confirmation et sors mon passeport pour qu’ils vérifient mon identité. Le billet a côuté 2100 yens ce qui n’est pas tellement cher. Précision : pour les Enpou, ils ne vérifient pas l’adresse que vous avez inscrite sur le ticket-center donc vous pouvez mettre ce que vous voulez tant que c’est en dehors de la préfecture où se situe Fukuoka.
Ayé, je suis dedans ! Je passe au vraiment-tout-petit stand de goodies et m’achète un set de photos. 5 photos theater aléatoires pour environ 1000 yens. Un staff m’approche en me demandant si c’est ma première fois et m’explique que je dois déposer mon sac dans un casier au fond du lobby contre 200 yens, avant d’entrer dans le théâtre dont l’ouverture des portes se fera à 18h10 (20min avant le début du live). Il me donne également un petit panier dans lequel je dois mettre tout ce que je compte prendre avec moi dans la salle (glowstick, portable et surtout le passeport). J’attends patiemment en faisant un petit tour dans le lobby, qui n’est pas vraiment grand.
C’est bientôt l’heure d’entrer ! Le staff dépose des affiches au sol pour indiquer où se placer selon notre type d’application (Enpou, Ippan, HKT48 mobile, famille, femmes seulement, etc…). À ma place dans les enpou, je fais la connaissance de deux chinois dont un qui m’a même fait cadeau de son glowtstick. Et revoilà la sécurité qui (re)vérifie mon passeport (d’où le fait de ne pas le mettre dans le casier) et le contenu de mon panier. Une dernière fouille de mes poches pour la route et j’entre dans le fameux théâtre…
Mon impression que tout est plus grand à la télé qu’en réalité se confirme, la salle a beau être plus grande que celle des AKB, elle reste néanmoins très petite avec ses « seulement » 300 places. Les places sont bien délimitées en rapport avec le type d’application. Pour ma catégorie, il devait y avoir une dizaine de sièges, pas plus. Les premiers arrivés en Enpou pouvaient s’asseoir où ils voulaient dans la rangée destinée aux Enpou. Étant le deuxième à entrer dans la salle, j’ai bien choisi de me mettre au milieu de celle-ci. J’étais au troisième rang juste en face de la scène. Je prends le temps d’examiner la salle et celle-ci est vraiment super jolie. Le fait que sa construction soit relativement récente se voit bien, tout parait neuf. 7/8 caméras sont présentes et sécurité oblige, deux gardes restent au milieu de la salle, scrutant tous les coins.
Bon, pas la peine que je vous explique comment se passe un stage, je pense que vous le savez.
Au pire, vous pouvez carrément regarder le stage en question ici.
Les membres présents ce jour-là (en gras étant mes préférés et que je n’ai pas arrêté de scruter pendant tout le long) :
Imada Mina, Iwahana Shino, Ueki Nao, Umemoto Izumi, Okada Kanna, Okamoto Naoko, Kusaba Manami,Kumazawa Serina, Kojina Yui, Goto Izumi, Tanaka Natsumi, Tanaka Yuka, Fuchigami Mai, Aramaki Misaki (KKS), Sakamoto Erena (KKS), Hokazono Hazuki (KKS).
La première chanson « Shonichi » retentit et le premier regret que j’ai eu n’était d’avoir que deux yeux car je voulais regarder tout le monde à la fois ! Je peinais à croire ce que je voyais et j’aurais cette sensation pendant plus de la moitié du spectacle. J’avais l’étrange impression également qu’elles étaient à la fois proches et distantes à cause cette « brume » qui envahissait la scène, un peu comme un voile qui séparait l’audience de la scène.
Par contre c’est bien au moment elles se ramenèrent dans le cercle central que je voyais qu’elles étaient VRAIMENT proches !
Le jeu de lumières qui accompagnait chaque chanson est vraiment excellent et réglé à la seconde près qui donne au chanson une énergie incroyable, sans compter les filles, bien sûr, qui se donnaient à fond sur chaque chanson.
En tant que grand fan d’Iwahana Shino, j’ai totalement succombé lorsque j’ai vu qu’elle faisait partie de l’unit de Tenshi no Shippo… Mon meilleur moment est probablement lors de chanson « Boku no Sakura » qui est vraiment une de mes préférées de ce stage, notamment les voir toutes en seifuku rose et blanc toutes alignées.
Un peu dommage par contre qu’elles n’allaient pas souvent dans le cercle central si ce n’est pour Tenshi no Shippo et à quelques autres moments mais elles ne restaient jamais bien longtemps. Concernant les MC, je ne les comprenais qu’à moitié mais quoiqu’il en soit mon cerveau était beaucoup trop occupé à se focaliser sur les filles elles-mêmes que sur ce qu’elles disaient. Une autre fille qui m’a fait forte impression est Hokazono Hazuki qui est véritablement craquante et que je connaissais pas vraiment avant de la voir ce soir-là.
Concernant le rappel, une fille derrière moi a proposé à toute la salle de scander le nom d’Ueki Nao pour qui c’était la 500ème performance au théâtre. C’est ainsi que pendant un bon 5 minutes, tout le monde appelait « Nao~chan !« . Lors de leur réapparition, j’étais super content de constater qu’elles allaient faire Suki! Suki! Skip! et Melon Juice ! Pour finir avec Shiroi Shirts.
Au bout d’un bon 2 heures (beaucoup trop rapide selon moi !), il était temps de retourner dans le lobby pour faire un dernier adieu aux filles. Je dois avouer avoir été légèrement déçu de voir qu’elles étaient toutes derrières une simple corde rouge en train de faire un « au revoir » de la main vers les fans. Malgré les filles souriantes et faisant leur possible pour avoir des interactions avec nous, j’ai trouvé ce dernier contact trop distant pour être réellement amusant. Si je voulais avoir une interaction avec Shino par exemple, il fallait pour cela qu’elle me regarde ce qui n’était pas vraiment possible vu que tout le monde défilait devant elle et ne pouvait pas regarder et parler à tous.
Au théâtre AKB48, j’avais pu assister au fameux « high five » avec les KKS de l’époque et c’était bien plus fun car les filles pouvaient se focaliser ne serait-ce qu’un court instant sur la personne devant elle.
Malheureusement l’incident de mai 2014 a définitivement changé ces petites interactions.
Ce qui est assez drôle, c’est que la veille de ce jour, j’assistais au handshake event des HKT48 à Yokohama. Mai, Kanna et Shino que j’avais vues là-bas faisaient parties de cette performance, j’espérais donc qu’une d’entre elles me reconnaisse ! J’ai pu attirer l’attention de Mai qui m’a fait un grand sourire. Je ne sais pas vraiment si elle m’a reconnu de la veille par contre. Bref, je pouvais partir sans regret. Enfin pas tout de suite, il fallait d’abord reprendre mes affaires dans le casier, et on pouvait rester dans le lobby jusqu’à temps que les filles s’en aillent dans la salle du théâtre.
Le temps de dire au revoir aux amis chinois, je repartais du théâtre, les étoiles plein les yeux !